Je voulais vous faire un exposé sur « la sexualité des mouches tsé-tsé hématophages africaines », mais j’ai eu un trou de mémoire. J’en suis désolé, car c’est un sujet que je maîtrise parfaitement, que j’ai déjà présenté par le passé à Polytechnique et qui, j’en suis certain vous aurez grandement passionné. Alors à la place, l’idée, saugrenue vous en conviendrez, m’est venue de vous parler de… trous.
La vie est vraiment bizarre. J’ai été salarié, puis chef d’entreprise. Et au bout d’un certain nombre d’années, l’on peut dire que j’avais réussi à faire… mon trou. Et c’est alors que bizarrement je me suis donc retrouvé au sommet de ma carrière.
Mais vous le savez tous, la réussite obscurcit la raison et je n’avais plus les yeux en face des… trous, contrairement à mon copain Henry. Bah oui, il est proctologue.
Alors, je me suis mis à faire n’importe quoi et je me suis retrouvé… au fond du trou… Normal me direz-vous puisse que je l’avais déjà creusé moi-même.
Je me suis mis à boire… oui, comme un trou. Sombrant alors dans une sorte de dépression. Un jour de grande ivresse, je me suis fait arrêter par la police après les avoir traités de… trous du cul. Après avoir creusé dans mon passé, ils ont trouvé un grand… trou. C’est un comble ! Alors, après une nuit… au trou, j’ai pu sortir.
J’ai perdu la raison pendant presque 3 ans. 3 belles années dont je ne garde pas un souvenir très net, l’alcool provoquant des… trous de mémoire. Vous en êtes témoins avec mon mémoire sur les mouches tsé-tsé.
Un jour, dans un cauchemar éthylique, je me suis fait aspirer par un immense trou noir. Au réveil s’en est suivi une prise de conscience. Je me suis alors exilé dans un bled qui s’appelle « Fresnoy-le-Grand », c’est dans l’Aisne.
Et là, je me suis fait embaucher par un petit artisan du coin qui fabrique des ustensiles de cuisine. Je ne sais pas si vous le connaissez, il se nomme « le Creuset ». Et là, à force de creuser, j’ai fini par remonter la pente.
Étonnant non !