En informatique, l’on parle des effets de bord pour parler des effets secondaires. J’ai bien connu cela dans ma vie précédente de webmaster et d’informaticien.

Lorsque l’on travaille seul comme moi, on se transforme fatalement en homme-orchestre. Entre le ménage, la communication, l’administratif, le passage d’un client, l’organisation des soirées thématiques, le relationnel, la maquette d’un livre, l’imprimeur, les salons, l’achat des fournitures… il ne reste pas beaucoup de temps.

Alors parfois on va vite et cela se transforme en bugs, en bourdes, en coquilles… Et parfois, oui c’est vrai, il y a celles que l’on aimerait pouvoir cacher tellement elles sont grosses. Mais bon, en même temps il n’y a que ceux qui ne font rien qui ne font pas d’erreurs.

Du genre nom de l’auteur mal recopié par le maquettiste en page intérieure (pourquoi cet imbécile n’a-t-il pas fait un copier/coller !?), ou une quatrième de couverture avec une grosse faute d’orthographe. Pourtant, je suis aidé, on est 4 ou 5 à lire, à relire et à corriger, mais j’ai l’impression que plus c’est gros moins c’est visible…

Alors quand j’entends les cris d’orfraie de ceux qui se considèrent comme les gardiens de la littérature, je me dis que c’est bien dommage pour eux d’être aussi parfait, et qu’ils passent à côté d’un aspect intéressant de la vie : l’imperfection.

Et quelques liens pour information :

http://www.lefigaro.fr/livres/2012/09/26/03005-20120926ARTFIG00685-meme-les-ecrivains-font-des-fautes.php

https://information.tv5monde.com/culture/les-fautes-de-francais-des-grands-ecrivains-67960