L'aventure de la librairie Tapuscrits rue Raoux aura duré 2 ans.
Ce furent 2 folles années où je me suis enrichi de magnifiques rencontres et amitiés.
J'y ai accueilli des centaines de personnes et des dizaines d'artistes avec une ouverture totale. Mon crédo : "réunir ce qui est épars".
Cette nuit j'ai rêvé que mon banquier, qui pourtant n'a rien d'un philanthrope, me proposait une solution pour faire revivre cette utopie. Je pense que ce genre de rêve me poursuivra longtemps.
Je suis vraiment déçu de ce qu'est devenu ce monde qui demande aux artistes, aux poètes, aux auteurs, de se justifier, de rentrer dans le moule... alors que la définition première d'un artiste est bien inverse... On se retrouve aujourd'hui avec des associations qui montent des dossiers et siphonnent les subventions culturelles pour des résultats pas toujours à la hauteur, culturellement parlant. Et au profit de qui ?
Si heureusement il y a encore des artistes, des poètes et des doux rêveurs qui sortent des sentiers battus, il leur est instamment demandé de rentrer dans le moule sous peine de se retrouver immédiatement broyés par la machine administrative et par l’état. Ce sont pourtant ceux-là que je trouve les plus intéressants, qui ont ma préférence, ma sympathie et mon respect.
Un système qui force les citoyens à s’y conformer n’est pas digne d’une société moderne. La modernité serait justement de permettre à tous de s’y épanouir sans d’autres contraintes que celles dues au respect des droits de l’homme.
Un petit message à ceux qui savent lire et écrire (en dépit de ce qu’ils disent)…