J’ai choisi de me faire vacciner. Je ne l’ai pas fait pour plaire au gouvernement, mais :
- pour ne pas occuper inutilement un lit d’hôpital ou une place en réanimation si je tombe malade.
- pour ne pas mourir du Covid.
- pour pouvoir me déplacer librement sans avoir à faire de tests.
- pour que le Covid devienne bientôt un mauvais souvenir.
- pour me protéger, protéger mes proches, mais aussi ceux qui ne veulent pas se faire vacciner.
On me rétorque : « mais tu ne connais pas la composition de ce vaccin ! »
Oui, je ne la connais pas, tout comme je ne connais pas la composition du kebab du quartier, du Coca, des traitements contre le cancer.
Je ne sais pas ce qu’il y a dans beaucoup de produits, de médicaments et aliments… Je fais confiance à mon médecin, aux restaurateurs.
Je ne connais pas la liste de tous les poisons qu’il y a dans la cigarette et pourtant vous êtes nombreux à fumer et à enrichir les multinationales du tabac.
Je ne connais pas la liste de tous les additifs du carburant et pourtant je continue, comme la majorité d’entre vous à me déplacer en voiture (et à polluer…).
Nous ne pouvons pas tout savoir et tout contrôler, la vie est trop courte pour cela. Je me refuse à passer un doctorat en médecine, en chimie, en physique… pour tout contrôler.
Alors je suis bien obligé de faire confiance. Et j’ai choisi de faire confiance en la communauté scientifique et au consensus qui s’en dégage plutôt qu’à ceux que je définis comme des gourous malfaisants en mal de reconnaissance. Ce n’est que mon opinion et je sais que beaucoup de mes amis pensent différemment.
Et à ceux me traitent de mouton décérébré plein de certitudes, je dis :
Un
consensus n’est pas une certitude, il n’est que le reflet de
connaissances à un instant donné et il est donc susceptible de changer.
C’est ainsi.
Au mieux vous ne savez pas comment fonctionne aujourd’hui la recherche scientifique, au pire vous êtes un manipulateur sans scrupules interprétant les mots de ceux qui ont une opinion différente de la vôtre.
Mais si un jour je tombe gravement malade, et qu’il y a consensus sur le traitement que l’on me proposerait, je peux vous assurer que je n’attendrais pas pour me soigner. Tout médicament, traitement, vaccin comporte des effets indésirables. Ce qu’il faut voir c’est le rapport-bénéfice risque.
Et c’est peut-être là que le bât blesse. Notre société (et nos politiques) est devenue adepte d’un risque zéro qui n’existe pas…
Et finalement même si vous êtes contre le vaccin, je veux pouvoir continuer de vous embrasser sans que cela me pose un problème de CONSCIENCE !
Mais apparemment, même cela, certains d’entre vous s’en moquent.